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05
oct. 2017
Webmarketing

Web 1.0, 2.0, 3.0 : l’évolution d’Internet et son impact sur le marketing digital

Temps de lecture : 6 minutes


Depuis son lancement aux débuts des années 90, Internet n’a cessé de se réinventer. Poussé à la fois pas les évolutions technologiques et par les nouveaux usages, Internet a passé trois caps principaux, du Web 1.0 au Web 3.0. De la même manière, le marketing digital a dû s’adapter pour répondre au plus près aux attentes des internautes.

Récapitulatif des évolutions d’Internet 

Le Web 1.0 : du professionnel au particulier

Souvenez-vous : les premiers sites internet étaient des espaces statiques, créés par des professionnels du web pour le particulier. Ce dernier était en mode « lecture seule », c’est-à-dire qu’il n’y avait aucune interaction entre les deux parties. L’un créait, l’autre lisait. L’un créait, l’autre achetait. L’un créait, l’autre consommait. C’était la relation du monde réel, transférer sur un nouveau support, le monde virtuel.
Les sites e-commerces par exemple n’étaient en fait que des catalogues virtuels.

L’entreprise physique s’était ainsi affranchie des frontières. Ainsi, le Web était un grand magazine que l’utilisateur consultait, sans intervention de sa part. C’était un système « push », c’est-à-dire de la distribution d’information dans un seul sens.

Le marketing d’alors était sensiblement le même que le marketing « à l'ancienne ». Il s’orientait sur le produit et plaçait des pubs clignotantes dans tous les recoins. Le premier marketing digital était un marketing de masse « one to many », sans personnalisation.

Les forums, très présents sur le web 1.0, ont amorcé l’émergence du web 2.0, c’est-à-dire la création de contenu par l’internaute pour l’internaute.

Le Web 2.0 : démocratisation de l’Internet

Les années 2000 ont vu l’apparition des réseaux sociaux, et nous sommes passés d’un web statique à un web social. Il y avait donc une dimension de partage et d’échange d’information. C’est également le début de la création de contenu par le particulier vers le particulier.

On assiste également à l’émergence de communautés, engendrant des créations communes. L’exemple type est l’encyclopédie en ligne Wikipédia. Ce sont des particuliers qui génèrent du contenu, qui se corrigent entre eux, sans intervenants extérieurs. Par ailleurs, de nombreux internautes se lancent dans l’écriture d’un blog personnel notamment. Dès 2000, TripAdvisor recense les avis utilisateurs.

Outre le texte pur et dur, les autres médias ne sont pas en reste. En 2004, le site Flickr se lance dans le partage de photos et de vidéos gratuites. Côté vidéo, on pense bien entendu au géant YouTube lancé en 2005. Dès l’année suivante, il est racheté par Google. Aujourd’hui, c’est plus d’un milliard de visiteurs uniques par mois pour quelques six milliards d’heures de vidéos visionnées. (https://fr.wikipedia.org/wiki/YouTube#Statistiques).

Ceux-ci ne sont que quelques exemples à grande échelle du web social. Leur emblème est bien entendu Facebook. Avec ces 2 milliards d’utilisateurs, il est le 3ème site le plus visité après Google et YouTube.

Avec l’aspect social du web 2.0, le marketing a du s’adapter et évoluer : il passe d’un marketing centré sur le produit à un marketing centré sur le client (usercentric). Ce dernier, qui n’était jusqu’alors que récepteur d’information, peut aujourd’hui faire entendre sa voix : partager son avis, entrer en contact avec les entreprises, échanger avec d’autres consommateurs… Le bouche à oreille virtuel prend de la valeur. D’autre part, de par le côté social du web, le marketing devient viral.

Enfin, avec la place occupée par Google, le SEM (Search Engine Marketing) prend de l’ampleur. Dans cette explosion de contenu généré, il faut s’assurer d’être trouvé.

Le Web 3.0 : personnalisation du net

Le web social a entraîné une création exponentielle de contenu. Le web 3.0, également appelé web sémantique, tend à rassembler les informations autour de la personne. Le Web 3.0 est donc centré sur l’humain avant tout. Nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de cette troisième évolution. Néanmoins, il est d’ores et déjà possible voir les premiers changements : des recherches personnalisées sur Google, des filtres de recommandations sur Amazon, les suggestions personnalisées de films et de séries TV sur Netflix etc…

La différence avec votre fil d’actualité Facebook par exemple ? Ce n’est plus l’utilisateur qui agrège les données mais l’application qui en analysant vos données (historique de navigation, donnée personnelle …) propose des suggestions. Sur Facebook, vous ajoutez des amis ou des pages qui ensuite s’affichent sur votre fil d’actualité. Sur Amazon, des produits vous sont proposés en fonction de votre historique d’achat ou de navigation, sans action de votre part.

Le marketing 3.0 voit également le jour. Du produit à l’humain, il doit aujourd’hui rassembler autour de valeurs. L’internaute devient consom’acteur, il milite, il s’éduque, il prend des engagements, il fait partie d’une communauté autour de ces mêmes valeurs et il souhaite mettre ses achats en phase avec ces dernières. Il convient donc de mettre en exergue la mission, la vision et les valeurs de l’entreprise pour convaincre ce nouveau type de client. C’est la force du storytelling. Raconter son histoire pour convaincre, pour séduire, pour rassembler autour d’un même idéal.

En une trentaine d’années, Internet est passé du web statique à un web ultra-personnalisé. Face à cette évolution, le petit peut manger le gros, David peut battre Goliath. Dans le Web 3.0, basé sur l’humain, quelles sont les valeurs de Google, d’Amazon, de Facebook ? Et vous, quelles sont vos valeurs ? Quelle est votre histoire ?

Du concret : comment mettre en œuvre cette évolution ?

Principe général

Le principal objectif est de fournir les bonnes informations à votre audience afin qu’elle soit en mesure de déterminer, en toute objectivité, la pertinence de vos propos et de votre offre dans toutes les problématiques auxquelles elle doit faire face.

La méthode

Il faut attirer des visiteurs avec un contenu de qualité afin d’offrir à votre lectorat un panorama des différentes problématiques qu’il rencontre ou va rencontrer dans la poursuite de ses objectifs. La mise en place de ce content marketing, qui se base notamment sur des techniques de storytelling, se fait généralement via un blog en suivant les bonnes pratiques, mais vous pouvez aussi bien déposer ce contenu sur le support de votre choix, en faisant bien attention à choisir un outil qui vous permet le plus de possibilités (voir plus bas dans la section “outils”). Le blog reste néanmoins le canal le plus complet pour diverses raisons.

Ensuite, il faut faire connaître à l’extérieur l’existence de votre contenu, mais pas n’importe comment : cela se fait non seulement par la recherche naturelle (SEO) - tout en évitant les erreurs les plus courantes -, mais aussi par les réseaux sociaux (tant par les campagnes que par un usage plus quotidien), les influenceurs (qui entrent dans le marketing d’influence), etc.

Une fois votre auditorat attiré et après qu’il vous ait manifesté l’intérêt pour vos contenu en s’abonnant au blog, activant un CTA ou mieux en remplissant un formulaire sur une landing pages (votre visiteur inconnu devient alors un lead), il faut le faire évoluer dans la compréhension de ses problématiques et de ses enjeux, mais aussi dans les solutions qu’il peut mettre en œuvre.

Cette évolution progressive des visiteurs dans les différentes phase du tunnel de vente s’appuie sur le lead nurturing (nourrir vos leads avec des contenus qui vont le faire avancer dans sa réflexion et sa prise de décision ). Si cette nouvelle approche est bien appliquée et si elle est associée au lead scoring (système de notation pour évaluer le degré de maturité du lead) et au marketing automation (l’automatisation des contenus que vous proposez à vos leads sur la base de leur parcours ), permet de donner toutes les cartes en mains à vos personas qu’ils puissent prendre la bonne décision
Pour cela, votre entreprise, y compris s’il s’agit d’une PME, doit forcément réussir sa transformation digitale en commençant par le commencement, et, si votre digitalisation est déjà engagée, il peut-être opportun de comprendre pourquoi vous n’y arriver pas ou pourquoi cela n’avance pas aussi bien que souhaité.

Et pour les marques Premium ?

Déjà, même si cela n’est pas évident, il convient de distinguer l’univers du luxe des marques Premium. Une fois ceci fait, il faut comprendre que dans le cas de produits ou de service Premium, la guerre des contenus est aussi et surtout un enjeu majeur et que cela demande de la stratégie. Il faut ensuite mettre en place des méthodes adaptées afin d’obtenir des ventes Premium, tant sur le plan du lead nurturing, des réseaux sociaux, du SEO, que du storytelling.

Dans la stratégie de contenu,le site internet constitue le support de base, le lieu de rencontre avec vos clients potentiels. la méthode Growth driven design (GDD) est une approche très intéressante pour les marques, produits, ou services Premium : elle permet de concevoir votre contenu pas à pas en tenant compte de votre audience et de son comportement. Cette méthode d’optimisation permanente de votre site vous donnera un avantage fondamental par rapport à vos concurrents qui se contenterait de refaire leur site tous les 3 à 5 ans (moyenne en France).

Avec quels outils ?

Bien entendu, sans l’aide d’outils, ceci est possible si vous avez des ressources internes en développement et du temps. Mais il faut avouer que de très bons outils sur le marché font très bien le travail et que la mise en oeuvre des solutions est bien plus rapide.
C’est le cas de Hubspot ou de Plezi (Preferendum peut vous faire une démonstration de ces deux plateformes).

Par exemple, Hubspot contient une foultitude de petites briques qui permettent de faire énormément de choses et de customiser la solution à votre cas particulier.

Hubspot intègre en premier lieu un CRM, qui est à la base des différents dispositifs de gestion des données de la plateforme. Au delà du CMS et de ses nombreux outils, Hubspot offre également des fonctionnalités qui permettent de faire collaborer le service marketing et les ventes et le service après-vente au travers de solution de ticketing, de satisfaction client. Il permet de faire du lead scoring afin de pouvoir déterminer le degré de maturité du lead en fonction de son activité sur votre site. Hubspot intègre tous les usages du marketing automation et permet de connaître les éléments essentiels sur ses prospects. La possibilité de mettre des chatbots est aussi fournie par cette solution Saas très complète.